Conseil communal de Bernissart : de la crise climatique à la crise de nerfs…

Conseil communal de Bernissart : de la crise climatique à la crise de nerfs…

Conseil communal de Bernissart : de la crise climatique à la crise de nerfs…

L'échevine Hélène Wallemacq a répondu au conseiller de l'opposition Saverio Ciavarella.

Ce lundi soir se tenait le conseil communal de Bernissart, un conseil qui a révélé les projets et investissements communaux en cours mais qui a également confirmé les dissentiments entre les différentes formations politiques qui composent l’assemblée.

A l’ordre du jour figurait notamment la présentation du projet d’aménagement des bois communaux de Bernissart. La gestion des 97 hectares que compte la forêt domaniale de Bernissart a été redéfinie en vue d’étudier les possibilités de développements touristiques autour du musée de la mine d’Harchies.

Par ailleurs, la commune s’est engagée dans le « Green deal cantine durable » du gouvernement wallon. La commune de Bernissart dispose de ses propres cuisines qui préparent chaque jour les repas pour les cantines scolaires, le CPAS ainsi que les membres du personnel. Près de 840 repas sont servis mensuellement sur les 7 implantations de l’entité. Les repas sont composés d'un potage (servis gratuitement), un plat complet et un dessert. En s’engageant dans « le green deal », la commune s’engage a cuisiner ces potages avec des produits frais, de saison et en privilégiant le recours aux producteurs locaux.

C’est sur quelques points manifestement anodins comme le choix de tonnage d’un épandeur de sel de déneigement ou le remboursement des frais de téléphonie pour les mandataires communaux que le ton est directement monté d’un cran… voire deux !

L’échevine écolo Hélène Wallemacq est montée dans les tours

A la lecture du point supplémentaire ajouté à l’ordre du jour sur demande du conseiller Oxygène-IC Saverio Ciavarella concernant la déclaration de la commune de Bernissart en état d’urgence climatique, l’échevine écolo Hélène Wallemacq est montée dans les tours.

Celle-ci a rappelé haut et fort les différentes mesures prises par la commune. Bernissart a en effet adopté son propre plan énergie climat en y impliquant les citoyens. Le plan repose sur trois piliers qui déterminent une vision commune à l’horizon 2050 : l’atténuation des changements climatiques via une réduction des gaz à effet de serre de 40 % à l’horizon 2030 par rapport à 2006, l’adaptation des territoires aux impacts inévitables dus à ceux-ci et l’accès des citoyens à une énergie sûre, durable et abordable. Et pour atteindre ces objectifs des mesures concrètes ont déjà été prises : achats de véhicules électriques, amélioration de l’isolation thermique des bâtiments communaux, cimetières verts…

L’échevine écolo a également tenu à porter son coup de gueule quant à la forme et au ton des remarques provenant des différents groupes de l’opposition.

"Je souhaiterais commenter le moyen utilisé (ici comme à chaque conseil) : on voit arriver en points complémentaires un texte proposé par une personne (souvent la même) qui contacte certain.e.s de l’opposition mais même pas toute l’opposition. J’ai un scoop : si on veut faire planter un texte, ne pas le faire aboutir, c’est comme ça qu’on s’y prend. On peut le regretter mais c’est comme ça. Si on veut faire réussir un projet, une prise de position, on en discute avec les différents chefs de groupe et on se met d’accord sur un texte commun. En politique (comme ailleurs), on doit se parler, communiquer et voir les points communs pour avancer. Ce n’est pas en pointant les différences et en accentuant ce qui ne va pas que le schmilblik avance. Personnellement, je préfère mettre mon énergie de manière positive", explique-t-elle.

Le discours a été applaudi par l’assemblée.

C.F.